L’inspection du système septique, tout comme l’inspection du bâtiment, est une étape primordiale lors de l’achat ou de la vente d’une propriété. L’achat et le financement d’une maison sont des étapes importantes dans une vie. Il est donc fortement conseillé de bien faire inspecter le système septique avant l’achat ou la vente d’une propriété.

Si vous désirez une inspection plus approfondie ou un certificat de conformité, des firmes de traitement des eaux usées devraient être consultées. Afin d’assurer de protéger votre investissement, il est important que la fosse septique et l’élément épurateur soient inspectés par un expert dans le domaine.

Le remplacement d’un système septique peut coûter plus de 12 000 $. Une telle dépense pour un nouveau propriétaire peut être énorme. Un système qui ne fonctionne pas bien est un danger pour la santé et peut potentiellement contaminer des puits avoisinants. Ceci pourrait mener à un conflit entre le propriétaire, le courtier immobilier et le vendeur, et pourrait aussi affecter la capacité du propriétaire à rencontrer plusieurs devoirs financiers. Pour votre protection, et pour la protection de l’environnement, il est important de déterminer si un système septique fonctionne bien avant l’achat.

Ces minéraux fibreux pouvant affecter votre santé

Qu’est-ce que l’amiante?

L’amiante est un terme générique servant à désigner six minéraux fibreux différents qui existent tels quels dans la nature. Selon leurs propriétés physiques et chimiques, les fibres d’amiante se distinguent en deux principaux groupes : la serpentine et les amphiboles.

Serpentine : Les fibres de serpentine sont longues, flexibles et recourbées. Elles peuvent être entrelacées. Le principal type d’amiante serpentine est le chrysotile (amiante blanc), qui est également le principal type d’amiante utilisé dans les secteurs manufacturiers.

Amphiboles : Les fibres amphiboles sont droites et raides. Elles sont généralement cassantes et en forme de baguettes ou d’aiguilles, ce qui limite leur utilité commerciale. Voici les cinq sous-types d’amiante amphibole :

  • La crocidolite (amiante bleu).

  • L’amosite (amiante brun).

  • L’actinolite.

  • L’anthophyllite.

  • La trémolite.

L’AMIANTE EST TOXIQUE ET ELLE PEUT AFFECTER VOTRE SANTÉ.

L’inhalation de fibres d’amiante est à l’origine de l’asbestose (fibrose pulmonaire) ; de cancers broncho-pulmonaires, ainsi que de cancers de la plèvre (mésothéliome) et de cancers des voies digestives. Les victimes de ces pathologies sont principalement les « travailleurs de l’amiante », mais aussi des personnes exposées de manière environnementale et souvent à leur insu. L’amiante est interdite dans de nombreux pays, mais elle sera encore la cause de la mort de dizaines de milliers de personnes. « Toute intervention sur ces matériaux peut émettre des particules et poussières dangereuses » rappelle l’INRS. Au Canada, elle est encore présente dans de nombreux bâtiments et équipements.

Grâce à des études, on sait que le fait de respirer des fibres d’amiante en quantité excessive peut mener à une augmentation des risques de cancer du poumon, de mésothéliome, de cancer du larynx, d’amiantose (les poumons sont marqués de tissus fibreux) et de cancer de l’ovaire. Les personnes qui développent l’amiantose ont généralement été exposées à de grandes quantités de fibres, et ce, pendant une longue période. Les symptômes de ces maladies n’apparaissent que 20 à 30 ans après la première exposition à l’amiante. La plupart des gens exposés à des fibres d’amiante en petites quantités, comme nous le sommes tous quotidiennement, ne présentent pas de problèmes de santé.

OÙ PUIS-JE TROUVER DE L’AMIANTE ET QUAND EST-CE UN PROBLÈME?

Plusieurs types de matériaux de construction et d’isolation faits avant les années 70, utilisés dans les habitations, contiennent de l’amiante. Certains murs anti-bruit (dits « murs coupe-son ») ont été construits en chrysotile-ciment, matériau contenant de l’amiante.

COMMENT IDENTIFIER LES MATÉRIAUX CONTENANT DE L’AMIANTE?

Vous ne pouvez pas savoir si un matériau contient de l’amiante simplement en le regardant, à moins qu’il ne porte une étiquette le mentionnant. En cas de doute, traitez le matériau comme s’il en contenait. Prendre vous-même des échantillons n’est pas recommandé. Mais si jamais vous décidez de le faire, prenez soin de ne pas libérer de fibres d’amiante dans l’air ou sur vous. Les matériaux qui sont en bon état et qui ne vont pas être déplacés (par un remodelage par exemple) devraient être laissés là où ils sont. Seuls les matériaux endommagés ou qui vont être déplacés doivent être échantillonnés.

Seul un professionnel doit prendre des échantillons pour les analyser car il sait ce qu’il doit rechercher et parce qu’il peut y avoir une augmentation des risques pour la santé si des fibres s’échappent. En fait, un échantillonnage fait de façon incorrecte peut devenir plus dangereux que le fait de laisser le matériau en place.

QUE FAIRE SI ON TROUVE DE L’AMIANTE CHEZ SOI?

Si vous pensez qu’il pourrait y avoir de l’amiante dans votre maison, ne paniquez pas! Habituellement, la meilleure chose à faire est de laisser tout matériau en bon état contenant de l’amiante là où il est. Généralement, les matériaux en bon état ne libèrent pas de fibres d’amiante. Il n’existe aucun danger tant que les matériaux ne sont pas déplacés et que les fibres ne sont pas libérées puis inhalées. Ne les touchez pas, mais observez les signes de détérioration ou de dommage, tels que des déchirures, des abrasions ou s’ils sont endommagés par l’eau, car ils peuvent libérer des fibres. Ceci est particulièrement vrai si vous déplacez souvent ces matériaux en les frappant, les frottant ou en les manipulant ou, tout simplement, s’ils sont exposés à des vibrations extrêmes ou à un courant d’air. Parfois, il vaut mieux limiter l’accès au lieu où se trouvent des matériaux légèrement endommagés et ne pas les toucher ni les déplacer. Si les matériaux sont passablement endommagés ou si vous avez l’intention de faire des changements dans votre logement qui pourraient nécessiter leur déplacement, une réparation ou un retrait de ces matériaux par un professionnel est nécessaire.

Si un inspecteur d’Inspection de bâtiments EB croit avoir identifié des matériaux contenant de l’amiante, il pourra en prélever un échantillon et le faire analyser pour vous. Suite aux résultats d’analyse, l’inspecteur vous remettra une évaluation écrite décrivant son emplacement et l’étendue des dommages, et vous donnera des recommandations en matière de prévention ou de correction.

Responsables de nombreux problèmes de santé et source de dégradation des composantes du bâtiment

Notre souhait, votre santé

Nous sommes membre de l’International Association of Certified Indoor Air Consultants (ou IAC2, soit l’Association internationale des consultants en qualité d’air intérieur) et effectuons nos analyses de qualité de l’air intérieur et échantillonnage selon leur normes de pratique. 

L‘échantillonnage prélevé par impaction sur cassette est généralement utilisé. Nous pouvons également faire des échantillons par impaction en milieux gélosés, échantillons sur éponge, échantillon sur ruban adhésif et échantillons de poussières déposées.

Dans le cadre d’une analyse de la qualité de  l’air intérieur, l’inspecteur/investigateur procédera à la prise d’échantillon d’air. Ceux-ci seront traités par un laboratoire indépendant et certifié. À l’aide d’une analyse microbienne, le laboratoire déterminera la présence ou non de bactéries, levures et moisissures ainsi que leur niveau de développement. Pour terminer, une fois les résultats de l’analyse de qualité de l’air obtenus, l’inspecteur confrontera les résultats de laboratoire avec ses observations sur place pour vous fournir une analyse détaillée (causes, conséquences, solutions).

La prolifération des moisissures dépend des conditions suivantes :
la présence de spores de moisissures (qui sont toujours présentes à l’intérieur d’un bâtiment et à l’extérieur) ;
une température appropriée, variant entre 2 et 40 °C (voire plus) ;
une source d’alimentation, c’est-à-dire tout ce qui est organique : fruits et légumes, autres aliments, livres, tapis, vêtements, bois, plâtre, enduit de colle organique, etc. ;
une source d’eau ou d’humidité.

Cette dernière condition, une source d’eau/humidité, est la seule que l’on puisse contrôler, d’où l’importance d’éloigner/empêcher l’eau d’atteindre et d’infiltrer le bâtiment.

LES MOISISSURES, TOUJOURS PRÉSENTES.

Les moisissures sont toujours présentes dans l’air. Il est donc normal d’en retrouver dans les maisons dans la mesure où elles sont sensiblement les mêmes que celles retrouvées à l’extérieur, et dans des proportions similaires ou plus petites. Cependant, près d’un tiers des maisons au Canada ne correspondent pas à ces critères selon le guide de l’Institut national de Santé publique du Québec (INSPQ)1 . Dans ce tiers, les contaminations varient de faibles à très élevées.

C’est pourquoi il est important de contrôler le plus possible l’humidité relative dans une maison et la maintenir autant que possible autour de 30% en hiver, et ne pas dépasser 55% en été. De plus, il faut s’assurer qu’il n’existe pas d’infiltration d’eau auquel cas, les risques de contamination deviennent plus élevés.

DE QUOI UNE MOISISSURE A-T-ELLE BESOIN POUR VIVRE?

Une moisissure n’a pas besoin de beaucoup de nutriments pour vivre. Elle a besoin d’humidité pour se développer. Maintenir son humidité relative à plus de 50% de même que maintenir des matériaux humides trop longtemps risque donc de favoriser sa croissance. Elle se plaît généralement dans des températures situées autour de 25°C, mais certaines se développent à des températures beaucoup moins ou beaucoup plus élevées. Elle privilégie les matériaux à base de cellulose (papier, carton, Placoplatre, bois) parce qu’elle se nourrit de matières organiques à l’intérieur de ces matériaux, mais elle est également capable de croître en surface sur le plastique, sur les métaux et d’autres matériaux comme le béton si l’environnement y est propice (présence de poussières en surface). Elle ne fait pas de discrimination. Elle peut se retrouver dans les plantes de votre maison, dans vos textiles dans vos aliments. C’est donc dire que toutes les maisons ont des moisissures à des degrés plus ou moins importants.

COMMENT LA MOISISSURE SE PROPAGE-T-ELLE?

La moisissure se propage grâce aux spores qu’elle émet dans l’air (qui sont son moyen de reproduction). On peut comparer le principe à un pissenlit blanc (dandelion) qui libère ses akènes (graines avec parachutes). Les spores sont volatiles ce qui fait qu’elles vont se propager dans l’air pour trouver un endroit où croître.

Par contre, s’il y a des moisissures sur un mur au sous-sol, cela ne va pas nécessairement s’étendre jusqu’au rez-de-chaussée. La qualité de l’air du rez-de-chaussée pourrait être touchée, mais les moisissures ne vont pas nécessairement se mettre à croître sur les matériaux surtout s’il n’y a pas présence d’humidité.

QU’EST-CE QU’UNE MYCOTOXINE?

C’est une substance chimique qui est produite par les moisissures (champignons microscopiques). À la base, les moisissures génèrent des mycotoxines pour défendre leur territoire face aux autres organismes environnants. Elle risque donc de provoquer des symptômes chez les occupants. Une moisissure peut générer différentes mycotoxines. Par exemple, Aspergillus fumigatus génère plus de 8 toxines différentes. Cette moisissure, comme plusieurs autres du type Aspergillus, est d’ailleurs reconnue comme étant une moisissure qui éprouve une facilité à se loger dans les poumons et à s’y développer, cette maladie se nomme l’aspergillose.

COMMENT RECONNAIT-ON LES MOISISSURES?

Les moisissures ont un éventail de couleurs impressionnant. Cela varie en fonction de leur espèce, du stade de leur développement, etc. Elles ne se limitent pas au brun et au noir contrairement à la croyance populaire, mais peuvent adopter des teintes de blanc, de beige, de violet, de bleu et même de rose. Elles ont généralement une apparence fibreuse et peuvent même avoir l’air de poussières déposées sur un mur (petits cercles).

S’IL Y A DE LA MOISISSURE VISIBLE, L’AIR DE MA MAISON EST-IL CONTAMINÉ?

Non. Ce n’est pas parce qu’il y a des moisissures sur un mur qu’il y a nécessairement une contamination de l’air. Cependant, le meilleur moyen de s’assurer que les moisissures apparentes ne contaminent pas l’air de votre habitation est de faire des prélèvements d’air. Certaines espèces de moisissures sont moins volatiles que d’autres (Stachybotrys chartarum par exemple). Aussi, si les matériaux ne sont pas bougés, si l’aspirateur ne vient pas d’être passé, il est possible qu’il n’y ait pas de contamination dans l’air.

CORRIGER EN SUIVANT LES PROTOCOLES RECONNUS ET RECOMMANDÉS :

Généralement, un expert en qualité de l’air vous recommandera des actions qui demandent de suivre certains protocoles stricts pour corriger la situation. C’est le cas du protocole établi par la ville de New-York. Les différentes contaminations visibles sont divisées selon différents degrés comme suit :

Niveau I = Petites zones circonscrites (1 m2 ou moins – 10 pieds2)

Niveau II = Zones circonscrites moyennes (1 à 10 m2 – 10 à 100 pieds2)

Niveau III = Zones circonscrites importantes (supérieur 10 m2 – 100 pieds2)

Ce protocole propose une échelle afin de quantifier l’intensité des travaux qui seront apportés à votre demeure. Il est important de ne pas faire de travaux de reconstruction avant d’avoir vérifié au préalable que la source du problème a complètement été corrigée. Les protocoles, s’ils sont suivis précisément, devraient permettre de retrouver un espace habitable sain.

SAVIEZ-VOUS QU’UNE  »ODEUR DE CAVE » N’EXISTE PAS CONCRÈTEMENT?

Si elle est présente, c’est qu’il y a un problème visible ou caché qui la crée (source d’infiltration, présence de moisissures, bois pourri, etc.). De même, l’humidité n’a pas d’odeur. Ce qui crée l’odeur « d’humidité » ce sont généralement les bactéries, les levures et les moisissures retrouvées. Elles peuvent dégager des produits chimiques odorants (composés organiques volatiles microbiens, C.O.V.M.). S’il y a une odeur causée par la présence de croissances organiques, c’est qu’il est possible que la qualité de l’air soit affectée. Une inspection de la qualité de l’air vous aidera à y voir plus clair.

EFFETS POSSIBLES SUR LA SANTÉ DES MOISISSURES EN MILIEU INTÉRIEUR.

Voici donc une liste de symptômes pouvant être causés par ces agents :

Irritation, sensation de brûlures, rougeurs, démangeaisons des yeux

Irritation, sensation de brûlures, sécrétions à la gorge

Irritation, sensation de brûlures, congestion nasale

Saignement ou écoulement nasal

Éternuement, toux

Essoufflement anormal

Respiration bruyante à la suite d’une grippe ou autre

Sensation de fièvre

Éruption (rougeur, boutons, plaques), irritation à la peau

Maux de tête inhabituels

Nervosité, irritabilité inexpliquée

Pertes de mémoire fréquentes et importantes

Trouble de concentration

Étourdissement, fatigue

Insomnie, somnolence

Douleur musculaire inexpliquées, diminution des capacités physique

FAUT-IL TOUJOURS REMPLACER LES MATÉRIAUX TOUCHÉS?

Cela dépend du degré d’endommagement du matériau et de sa porosité. Si le matériau est endommagé seulement en surface, qu’il est possible de le sabler ou de le nettoyer, il n’est pas nécessaire de l’enlever. Cependant, en général, les matériaux poreux moisis devront être remplacés (laine minérale, placoplâtre, bois, etc.).

EN VOYANT L’ÉTAT DES MATÉRIAUX, EST-IL POSSIBLE DE DATER UNE INFILTRATION?

Dater une infiltration par l’état des matériaux est possible jusqu’à un certain point :

Il faut comprendre que les moisissures peuvent pousser très vite dans des conditions optimales. Ainsi, en laboratoire, une incubation d’une semaine permet d’obtenir des moisissures identifiables. En milieu intérieur, les conditions ne sont pas optimales et cela prend plus de temps pour avoir des colonies de grandes tailles. Selon notre expérience cela prend plusieurs semaines, voire quelques mois avant qu’une surface soit couverte de moisissures. Toutefois, l’état du bois de structure permet une datation à plus long terme. En effet, le bois résiste naturellement aux moisissures et ne pourrira pas immédiatement. Il faut plusieurs années pour que le bois se putréfie et se désagrège. Ainsi, si vous avez du bois qui baigne dans l’eau, cela prendra plusieurs années avant qu’il pourrisse.

SI VOUS CROYEZ QUE VOTRE PROPRIÉTÉ EST AFFECTÉ PAR LA PRÉSENCE DE MOISISSURES, N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC UN PROFESSIONNEL AFIN D’ÉCLAIRCIR LA SITUATION. UNE EXPOSITION ET L’ENLÈVEMENT DE MATÉRIAUX CONTAMINÉ SE DOIT D’ÊTRE EFFECTUÉ PAR DES PROFESSIONNELS SI L’INFESTATION DÉPASSE UN CERTAIN NIVEAU.

1 : INSTITUT NATIONAL DE LA SANTÉ PUBLIQUE DU CANADA, « Rapport scientifique : Les risques à la santé associés à la présence de moisissures en milieu intérieur », Québec, Novembre 2002. p.12

La science de l’infrarouge appliquée au bâtiment

La thermographie ou thermographie infrarouge est une technique permettant l’enregistrement de la température d’objets et de matières à l’aide de rayons infrarouges. Les caméras infrarouges enregistrent la température des surfaces. Elles reproduisent ces mesures en une image couleur appelée thermogramme.

Le nom signifie « en dessous du rouge » (du latin infra : « plus bas »), car l’infrarouge est une onde électromagnétique de fréquence inférieure à celle de la lumière visible: le rouge. La longueur d’onde des infrarouges est comprise entre le domaine visible (≈0,7 μm) et le domaine des micro-ondes (≈ 1 mm). L’infrarouge est associé à la chaleur car, à température ambiante ordinaire, les objets émettent spontanément des radiations dans le domaine infrarouge ; la relation est modélisée par la loi du rayonnement du corps noir, dite aussi loi de Planck. Le maximum d’émission se situe aux alentours de 10 μm, la plage concernée étant 8-13 μm.

La thermographie étant une technologie non-destructive, elle permet de voir ce que l’œil humain ne peut pas voir! Il n’est donc souvent plus besoin de pratiquer des ouvertures et/ou défoncer des murs afin de localiser et identifier la source de certains problèmes. Les caméras infrarouges permettent en effet de détecter des désordres masqués par les revêtements, sans briser quoi que ce soit !

Cette haute technologie nous permet, entre autre, de détecter :

·        Les pertes de chaleur

·        Les infiltrations et exfiltrations d’air

·        Les infiltrations d’eau

·        L’humidité excessive

·        Les défauts dans les planchers radiants

·        Les fuites d’eau ou bris de conduite

·        Les défauts de drain francais (système de drainage des bâtiments)

·        Les moisissures (humidité)

·        Les anomalies/surcharges électriques

·        Les toits qui coulent…

Cet isolant pouvant contenir de l’amiante

 

HISTORIQUE DE LA VERMICULITE

De 250 000 à 300 000 résidences au Canada ont été isolées avec de la vermiculite contaminée à l’amiante en provenance de la mine de Libby, au Montana. Pendant des années, l’usage de ce matériau commercialisé sous le nom de Zonolite a été encouragé. Tout cela a pris fin au milieu des années 80, après qu’on eut constaté une contamination.

Lors d’une vente, le vendeur doit informer le futur acheteur de la présence de Zonolite. L’acheteur va souvent exiger l’enlèvement de l’isolant, ce qui peut coûter jusqu’à plus de 10 000 $ car cela doit être fait par des professionnels selon un protocole bien précis et strict, ou demander une diminution du prix de vente. Il faut savoir que la Zonolite est un bon isolant et que Santé Canada précise que l’isolant devient nocif uniquement lorsque l’on commence à y toucher. Cela ne veut pas dire par contre qu’il ne nuit pas à la valeur des propriétés.

 La Cour du Québec a écrit :

«La seule présence d’un matériau non conforme dans un édifice, voire une résidence, ne fait pas automatiquement que l’immeuble est affecté d’un vice caché».

Les tribunaux estiment que seule la volonté de faire des travaux qui exigent l’enlèvement du matériau pose problème, ce qui n’est pas couvert par la question des vices cachés. Cette notion sert à garantir que l’immeuble peut servir à son usage existant, mais non que sa transformation pourra se faire sans surprise coûteuse.